Verveine officinale « Verbena officinalis L. »

Bio français
Bio européen
Prix de vente : 6.90 € l'unité
- Producteur : Le Semeur Bio
- Agriculture : Biodynamie
- Conditionnement : en pot de 1 litre

Verveine officinale « Verbena officinalis L. »
Verveine officinale
Verbena officinalis
Verveine officinale
La Verveine officinale ou Verveine sauvage (Verbena officinalis) est une plante herbacée annuelle ou vivace de la famille des Verbénacées. Elle est parfois appelée Herbe sacrée, Veine de Vénus, Herbe aux sorcières ou Herbe à pigeon (péristéréos).
Caractères généraux

Fleurs
La verveine officinale est une plante vivace de 20 à 70 cm de haut, à racine fusiforme et jaunâtre. C’est une plante dressée ou ascendante, toujours plus ou moins pérennante et normalement de plus de 15 cm de haut.
Les tiges, de 15 à 40 centimètres, sont légèrement velues, quadrangulaires, canaliculées alternativement sur deux faces opposées, ramifiées puis dressées.
Les feuilles sont opposées ; celles du bas sont pétiolées, ovales ou cunées, dentées ou 1-pennatipartites.
Les fleurs bleuâtres ou liliacées, sont petites, sessiles et disposées en longs épis filiformes lâches, disposés en panicule terminale. Chaque fleur porte à la base une languette verte ou bractée de moins de 3 mm de long (plus courte que le calice). La corolle en entonnoir comporte un tube saillant, à limbe presque plan et à 5 lobes, presque égaux.
Le fruit se compose de quatre akènes qui se séparent à maturité.
Caractéristiques
- Organes reproducteurs
- Couleur dominante des fleurs : violet pâle
- Période de floraison : juin-octobre
- Inflorescence : épi simple
- Sexualité : hermaphrodite
- Ordre de maturation : homogame
- Pollinisation : entomogame, autogame
- Habitat et répartition
- Habitat type : friches vivaces mésoxérophiles, médioeuropéennes
- Aire de répartition : cosmopolite
Culture
La verveine officinale indigène se trouve dans les prairies et au bord des chemins.
Usage
Scribonius rapporte l’utilisation de la verveine officinale (hierobotane ou hiera botane) pour éloigner les serpents (Compositiones, CLXIII), tout comme Dioscoride (4, 60, 1). Nicandre (Les Thériaques, 860) rajoute la prescription de tracer un cercle autour de la plante avant de la cueillir. Pline l’Ancien (Histoire naturelle, XXV, LIX, 1) évoque lui le fait qu’il s’agissait de la plante que portait les ambassadeurs envoyés à l’ennemi, permettant d’engendrer les “purifications et expiations pour les maisons”.
On utilise les sommités fleuries.
En tisane, elle est diurétique, antipyrétique et astringente. Elle s’utilise surtout en mélange. Dans certaines régions elle faisait partie des plantes de la Saint-Jean.
En lotion, elle a une activité détergente.