figuier de barbarie « opuntia ficus-indica»

figuier de barbarie « opuntia ficus-indica»

 Bio français
 
Bio européen

Prix de vente : 9.90 € l'unité 

  • Producteur : Le Semeur Bio
  • Agriculture : Biodynamie
  • Conditionnement : en godet de 9 cm

Produit commandable jusqu'à 2 jour(s) avant la livraison

figuier de barbarie « opuntia ficus-indica»

figuier de barbarie « opuntia ficus-indica»

Catégories : Plants de petits fruits, Vivace

Description

Le Figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica) 

est une espèce de plante de la famille des Cactaceae, originaire du Mexique, qui s’est naturalisée dans d’autres continents, notamment le bassin méditerranéen et en Afrique du Sud et Afrique du Nord. Il s’agit d’une des deux espèces produisant le fruit comestible appelé figue de Barbarie.

Cette espèce appartient à la sous-famille des Opuntioideae, tribu des Opuntieae.

Noms vernaculaires : figuier d’Inde, nopal.

Étymologie

Le nom figuier de Barbarie trouve son origine dans le nom donné depuis le Moyen Âge aux côtes du Maghreb, où le figuier s’est particulièrement bien implanté. Il est aussi connu sous son nom nahuatl de nopal. En Afrique du Nord, le fruit porte le nom de karmouss nssara, qui signifie « la figue des Chrétiens », ou simplement karmous ou akaṛmusLhendi, est aussi un nom répandu en Afrique du Nord signifiant « [la figue] indienne »

Description

C’est une plante arborescente qui peut atteindre de 3 à 5 mètres de haut. Son organisation en cladodes, couramment appelés « raquettes », est particulière. Les cladodes sont des tiges modifiées de forme aplatie, de 30 à 40 cm de long sur 15 à 25 cm de large et de 1,5 à 3 cm d’épaisseur. Unis les uns aux autres, ils tendent à former des branches. Ceux de la base se lignifient pour former au-delà de la quatrième année de croissance un véritable tronc.

Ces cladodes assurent la fonction chlorophyllienne à la place des feuilles, et sont recouvertes d’une cuticule céreuse (la cutine), qui limite la transpiration et les protège contre les prédateurs.

Les feuilles ont une forme conique et ont seulement quelques millimètres de long. Elles apparaissent sur les cladodes jeunes et sont éphémères.

À la base des feuilles se trouvent les aréoles (environ 150 par cladode) qui sont des bourgeons axillaires modifiés, typiques des Cactacées. Leur méristème, selon les cas, produit des épines et des glochides, ou bien émet des racines adventives, de nouveaux cladodes ou des fleurs. À noter que même l’ovaire et donc le fruit est couvert d’aréoles susceptibles d’émettre à nouveau des fleurs ou des racines.

Les épines proprement dites, blanchâtres, sclérifiées, solidement implantées, sont longues de 1 à 2 cm. Il existe des variétés inermes, sans épines.

 

Fruit, ou figue de Barbarie.

Les glochides, fines épines de quelques millimètres, de couleur brunâtre, se décrochent facilement, mais munis de minuscules écailles en forme d’hameçons s’implantent solidement dans la peau et sont très difficiles à retirer. Ils se cassent facilement quand on cherche à les enlever. Ils sont toujours présents y compris dans les variétés inermes.

L’appareil racinaire est superficiel, se concentrant dans les 30 premiers centimètres du sol, mais en revanche très étendu.

Les fleurs sont à ovaire infère, uniloculaire. Le pistil est surmonté d’un stigmate multiple. Les étamines sont très nombreuses. Les sépales peu apparents et les pétales bien visibles de couleur jaune orange.

Les fleurs se différencient en général sur des cladodes âgés d’un an, le plus souvent sur les aréoles situées au sommet du cladode ou sur la face la plus exposée au soleil. En principe, une seule fleur apparaît dans chaque aréole. Les jeunes fleurs portent des feuilles éphémères caractéristiques de l’espèce. Un cladode fertile peut porter jusqu’à une trentaine de fleurs, mais ce nombre varie énormément selon la position du cladode sur la plante, son exposition, et aussi selon des facteurs physiologiques (nutrition).

Le fruit, ou figue de Barbarie, est une baie charnue, uniloculaire, à nombreuses graines (polyspermique) dont le poids peut varier de 150 à 400 g Il dérive de l’ovaire infère adhérent au réceptacle floral. Certains auteurs le considèrent comme une fausse arille. Sa couleur est variable selon les variétés : jaune, rouge, blanc… La forme est également très variable, non seulement selon les variétés mais aussi selon l’époque de formation : les premiers sont arrondis, les plus tardifs ont davantage une forme allongée de pédoncule. Le nombre de graines est très élevé ; de l’ordre de 300 pour un fruit de 160 g.